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Petit cours d'histoire

Histoire récente des relations entre l'Ukraine  et de la Russie .

Jusqu'en 1939, l'Ukraine actuelle est scindée en 2, d'un coté, à l'est, la république socialiste soviétique de l'Ukraine et de l'autre, l'Ukraine occidentale qui fait partie de la Pologne et n'a jamais fait partie de l'empire russe.

En 1939, l'Union soviétique envahit l'Ukraine occidentale conformément au pacte germano-soviétique signé par l'Allemagne nazie et l'Union soviétique. Ce Pacte délimitait entre les deux pays des sphères d'influence avec l'invasion, l'occupation et l'annexion de certains Etats ou territoires. Le pacte est brisé le 22 juin 1941, par la décision de Hitler d'attaquer l'URSS. Mais si Hitler n'avait pas rompu le pacte....

Lorsque l'Allemagne nazie envahit l'Union soviétique en 1941, de nombreux Ukrainiens de l'ouest qui avaient vécu deux années d'occupation réprésive et le massacre de prés de 22000 prisonniers par les soviétiques lors de leur retraite, accueillirent les soldats allemands comme des libérateurs. Une police auxiliaire ukrainienne locale est formée ainsi qu'une division SS ukrainienne constituées d'ukrainiens redoutant le retour des soviétiques. Mais certains ukrainiens ont aussi résisté à l'assaut nazi et un mouvement partisan s'est immédiatement répandu sur le territoire occupé. Certains éléments de la clandestinité nationaliste ukrainienne ont formé une armée insurrectionnelle ukrainienne qui a combattu les forces soviétiques et nazies.

A l'issue de la seconde guerre mondiale, les 2 anciens territoires forment la république socialiste soviétique de l'Ukraine.

En 1954, Nikita Khrouchtchev, transfère la péninsule de Crimée à la République soviétique socialiste d'Ukraine.

Le 8 décembre 1991, la dislocation de l'URSS est actée par l'accord de Minsk, signé par les dirigeants russe, ukrainien et biélorusse, l'Ukraine devient indépendante.  

Le 5 décembre 1994, le Mémorandum de Budapest est signé. l'Ukraine rend à la Russie le stock d'armes nucléaires hérité de l'Union soviétique contre la garantie du respect par les signataires, la Russie, l'Ukraine, le Kazakhstan, le Biélorussie, les États-Unis et le Royaume-Uni des garanties suivantes:
- Respect de l’indépendance et de la souveraineté du pays et de l’inviolabilité de ses frontières
- L’interdiction de toute menace ou usage de la force
- L’interdiction d’utiliser des armes nucléaires contre le pays
- L’interdiction d’utiliser la pression économique en vue d’inluencer la politique interne
- Du droit de demander l’aval du Conseil de sécurité des Nations Unies si des armes nucléaires sont utilisées contre l’Ukraine
- Du droit de consulter les autres parties prenantes si ces engagements ne sont pas respectés.

En 2004, c'est la Révolution orange, qui marque l'opposition entre deux parties de l'Ukraine, celle majoritairement pro-européenne et occidentale et celle russophile à l'est du pays. L'élection du candidat pro-européen Viktor Iouchtchenko marque le début de relations tendues avec la Russie.

En 2010 le pro-russe Viktor Ianoukovytch est élu président. À la suite du refus du gouvernement de signer des accords de rapprochement avec l'Union européenne, les manifestations de la place Maïdan provoque un renversement du pouvoir et trés vite, une crise éclate entre les territoires russophones du sud-est du pays et le nouveau pouvoir central de Kiev.

Le 11 mars 2014, la Crimée proclame son indépendance, puis à la suite d'un référendum est rattachée à la fédération de Russie le 18 mars. Ce rattachement a été condamné par l'Assemblée générale de l'ONU qui a voté une résolution sur « l'intégrité territoriale de l'Ukraine »

Début avril 2014, des manifestations anti-Maïdan, dans le Donbass finissent en insurrection armée des prorusses contre le nouveau gouvernement ukrainien. Deux république séparatistes sont proclamées : la République populaire de Donetsk et la République populaire de Lougansk. L'armée ukrainienne intervient dans l'Est du pays contre les séparatistes soutenus par la Russie frontalière.

Le 12 février 2015, un nouvel accord de cessez-le-feu est signé à Minsk. Depuis cet accord le conflit a baissé d’intensité mais des combats sporadiques ont encore eu lieu. Entre 2014 et 2020, la guerre a causé plus de 13 000 morts et le déplacement de près de 1,5 million de personnes tant à l'intérieur de l'Ukraine que vers la Russie ou l'Union européenne.

En 2019, Volodymyr Zelensky est élu président de l'Ukraine. Dès sa prise de fonction, il a déclaré qu'il souhaitait s'entretenir avec son homologue russe pour essayer de régler, par le dialogue, la situation au Donbass. Mais cela ne se fera pas.

Dès le mois de janvier 2022, la tension monte entre la Russie et l'Ukraine.

Le 21 février, le président russe Vladimir Poutine reconnait l'indépendance des républiques de Donetsk et de Lougansk et demande aux forces armées de la Russie d'y assurer les fonctions de maintien de la paix.

Le 24 février, la Russie bombarde avec des missiles plusieurs villes ukrainiennes, dont Kiev. Les troupes russes au sol pénètrent sur le territoire ukrainience c'est le point de départ de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

A votre santé

Pandémies, coronavirus, grippes et autres....



Une pandémie est une épidémie qui touche une partie trés importante de la population mondiale et pour information la létalité (ou le taux de létalité) est le rapport du nombre des décès au nombre des personnes infectées par une maladie donnée.

Le premier coronavirus qui a fait parler de lui est le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère connu sous le nom de SRAS. Il serait apparu en novembre 2002 dans la province du Guangdong et a sévi de 2002 à 2004. Il aurait infecté plus de 8000 personnes dans une trentaine de pays, et causé prés de 800 décès (Létalité 10%). En 2012 au Moyen-Orient, apparait le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient ou MERS-CoV. Ce coronavirus hautement pathogène semble préférer l'été pour se répandre. En juillet 2016, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) répertoriait 1791 cas d'infection respiratoire à MERS-CoV, dont 640 décès (Létalité 36%). Et pour finir, le plus célèbre le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère, plus connu sous le nom de Covid-19 a été découvert en décembre 2019 dans la ville de Wuhan. Au 15 mars 2023, on comptait plus de 458 millions de cas confirmés dans le monde et plus de 6 millions de décès (Létalité 1,3%).Mais nous n'en avons pas encore fini avec le Covid-19.

La grippe n'est pas non plus absente des pandémies. La plus célèbre d'entre elles, La grippe espagnole, est une grippe A (H1N1), due à une souche particulièrement virulente et contagieuse qui s'est répandue de mars 1918 à juillet 1921. Le virus n'est initialement pas mortel et du fait de la première guerre mondiale, les débuts de cette pandémie sont discrets. Elle tient son nom du fait que c'est en Espagne qu'on évoque pour la première fois cette pandémie. l'origine de ce virus reste toujours incertain mais une origine asiatique est fort probable car dès les années 1916-1917, la « pneumonie des Annamites » fait des ravages parmi les ouvriers d’origine indochinoise présents en France. Cela pourrait bien la première manifestation de cette grippe qui a infecté environ 500 millions de personnes soit plus d'un quart de la population mondiale de l'époque et il y aurait eu environ 21 millions de morts ce qui donnerait une létalité de 4,2%, mais ces chiffres ne sont que des estimations. l'aspect pandémique de cette grippe s'achève  vers le début de l'été 1919. Elle est devenue par la suite une grippe saisonnière beaucoup moins virulente jusqu'à aujourd'hui. La grippe asiatique est une pandémie de grippe A (H2N2) qui a duré de 1956 à 1958. Bien qu'ayant des symptomes qui vont d'une fièvre de 3 jours sans complications, jusqu'à la pneumonie mortelle, elle aurait fait entre 1 et 4 millions de morts. En 1968, La grippe de Hong Kong est une pandémie de grippe qui s'est répandue dans le monde entier à partir de l'été 1968 et jusqu’au printemps 1970. Elle a aussi tué de 1 à 4 millions de personnes. La dernière en date, en dehors de la grippe saisonnière, est la grippe A (H1N1) de 2009. Devant la vague de l'épidémie à l'automne 2009 dans l'hémisphère nord, la plupart des pays occidentaux ont lancé des campagnes de vaccination massives. Il n'y aurait eu que 280 000 morts donc pas plus que ceux imputés à la grippe saisonnière.

Et les autres?

L'OMS répertorie les maladies prioritaires qui présentent le plus grand risque pour la santé publique en raison de leur potentiel épidémique et/ou de l'absence de traitement.

  • COVID-19

Voir ci-dessus

  • Fièvre hémorragique de Crimée-Congo

Ce virus provoque de graves épidémies de fièvre hémorragique virale avec un taux de létalité de 10 à 40 %. Un médicament antiviral utilisé pour traiter l'infection semble avoir des effets bénéfiques.

  •  Maladie à virus Ebola et maladie à virus Marburg

Le virus Ebola  est une fièvre hémorragique virale aiguë qui est souvent mortelle si elle n'est pas traitée. L'Ebola est apparue pour la première fois en 1976. Un vaccin s'est avéré efficace sur une certaine souche et un stock mondial de ce vaccin est disponible depuis 2021. Le taux moyen de létalité des cas de maladie à virus Ebola est d'environ 50 % . Le virus Marburg est proche d'Ebola tout en étant moins létal.

  •  Fièvre de Lassa

La fièvre de Lassa est une maladie hémorragique virale aiguë d'une durée de 2 à 21 jours. Un antiviral semble être un traitement efficace s'il est administré au début de la maladie. Malheureusement, les symptômes de la fièvre de Lassa sont si variés et non spécifiques que le diagnostic clinique est souvent difficile. Le taux global de létalité est de 1 %.

  •  Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) et syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)

Voir ci-dessus

  •  Maladies de Nipah/henipaviral

le virus Nipah peut se manifester sous forme d'une infection asymptomatique, d'une infection respiratoire aiguë ou d'une encéphalite mortelle. Le taux de létalité varie entre 40% et 75% en fonction des capacités médicales locales. Il n'existe aucun traitement ou vaccin disponible uniquement des soins de soutien.

  •   Fièvre de la vallée du Rift

C'est un virus qui se transmet de l'animal à l'homme, à ce jour, aucune transmission interhumaine du virus n'a été détectée. la plupart des cas sont relativement bénins, mais un faible pourcentage de patients développent une forme beaucoup plus grave de la maladie avec 1 ou plusieurs des 3 syndromes distincts : maladie oculaire, méningo-encéphalite ou fièvre hémorragique. Le taux de létalité est trés variable mais reste inférieur à 1%. Le seul traitement est la thérapie générale de soutien.

  •  Zika

 Le virus Zika est un flavivirus transmis par les moustiques, identifié pour la première fois en Ouganda en 1947. La majorité des personnes infectées par le virus Zika ne développent pas de symptômes. Les symptômes sont généralement légers, notamment fièvre, éruption cutanée, conjonctivite, douleurs musculaires et articulaires, malaise et maux de tête, et durent généralement de 2 à 7 jours. Cependant, ce virus est dangereux pour les femmes enceinte car il entraine des anomalies congénitales ainsi que des complications de la grossesse allant jusqu'à la mort du bébé. Il peut aussi être déclencheur du syndrome de Guillain-Barré, de la neuropathie et de la myélite. Il n'existe aucun traitement disponible pour l'infection par le virus Zika ou ses maladies associées.

  •  "Maladie X"

C'est celle qu'on n'attendait pas, une épidémie internationale grave pourrait être causée par un agent pathogène actuellement inconnu.

Cette liste n'est, bien entendu, pas exhaustive et est susceptible d'évoluer au fil des épidémies...

N'oublions pas non plus, le paludisme qui entraîne plus de 400000 décès chaque année principalement chez des enfants de moins de 5 ans. Depuis peu, un vaccin est disponible mais on constate également la moindre efficacité des médicaments antipaludiques. La dengue, transmise par un moustique, fait environ
40000 morts par an et Il n'y a pas de traitement spécifique. Le sida qui, depuis son apparition à la fin des année 1970, a fait, indirectement, environ 30 millions de morts. Il n'existe, à ce jour, aucune vaccination efficace contre le sida et la prévention est donc fondamentale. Les trithérapies apparues en 1995, permettent de mettre en sommeil le virus.

Les alertes de l'Organisation Mondiale de la Santé.
 

Blackout électromagnétique

Les éruptions solaires

En juillet 2014, la NASA publiait un article intitulé "Raté de peu" relatif à la super tempête solaire du 23 juillet 2012. Cet article cite Daniel Baker de l'université du Colorado qui dit, 2 ans aprés l'événement, "Si l'éruption s'était produite seulement une semaine plus tôt, la Terre aurait été dans la ligne de mire. Si cela nous avait frappé, nous serions encore en train de ramasser les morceaux". C'était la tempête solaire observée la plus puissante depuis plus de 150 ans. En 1859, le phénomène a été si puissant que les réseaux télégraphiques de l'hémisphère nord ont été endommagés. Cet événement est resté dans l'histoire comme le "Carrington Event" du nom de l'astronome britannique qui l'a étudié. Plus récemment, en 1989, le Québec a été plongé dans le noir pendant plus de neuf heures à cause d'une forte tempête électromagnétique.

Les éruptions solaires sont des éjections de masse coronale (EMC ou CME en anglais). Elles forment d'énormes boucles de feu qui sont des phénomènes courants, il y en a un environ une tous les deux jours lorsque le Soleil est dans sa phase d'activité minimale. Mais il y en a près de cinq par jour en période d'activité maximale. Ces éjections sont projetées dans l’espace en 3 vagues. La première vague, se déplaçant à la vitesse de la lumière, atteint la terre en à peine 10 minutes. Elle est constituée de rayons X et de rayons UV qui n’atteignent pas le sol grâce à l’atmosphère terrestre. Mais, ils ionisent la partie supérieure de l’atmosphère et peuvent interférer avec les communications radio et GPS et irradier sans gravité l’équipage et les passagers des avions. Quelques minutes à quelques heures plus tard, la deuxième vague constituée de particules chargées arrivent. Les électrons et les protons accélérés par l'éruption peuvent gravement endommager l'électronique des satellites. La troisième vage, composée de plasma solaire magnétisé, se déplace plus lentement et en fonction de la puissance de l'explosion met entre plusieurs heures à quelques jours pour atteindre la terre. C'est cette troisième vague qui est la plus dévastatrice car elle va créer de fortes fluctuations électromagnétiques qui induisent des champs électriques entrainant des surtentions dans les équipements électriques et leur panne.


En temps normal, le champ magnétique terrestre est un bouclier suffisant. Il rejette les particules venues du Soleil vers les pôles, produisant les aurores boréales et australes, mais ce bouclier est insuffisant pour nous protéger des éruptions les plus violentes. Malheureusement, ces éruptions plus violentes ont déjà atteint la terre par le passé. Les scientifiques ont ainsi identifié que vers l'an 774, une tempête solaire beaucoup plus puissante que celle de 1859, avait touché la terre. Les grandes tempêtes solaires peuvent être retrouvées dans des documents historiques grace aux effets très inhabituels produits, comme l'apparition d'aurores boréales à l'équateur.

Une tempête solaire extrême comme celle qui a raté la terre en 2012, pourrait provoquer une panne de courant généralisée et endommager de nombreux équipements électroniques paralysant immédiatement ou à court terme tous les appareils électroniques, téléphones, réseaux informatiques, GPS... mais aussi les infrastructures comme la distribution de l'eau, les transports, les services d'urgence et de santé, la banque et la finance et la distribution alimentaire qui sont dépendants de l'électricité. Ce serait un vrai scénario catastrophe à l'ère de l'informatique, et il est bien difficile de prédire combien de temps il faudrait pour s'en remettre, voir même si l'humanité s'en remettrait et à quel prix.

De nos jours, le soleil fait l'objet d'une surveillance constante comme celle faite par le Space Weather Prediction Center

Alertes Space Weather Prediction Center

 
Pour mieux comprendre les alertes et leur gravité, ainsi on apprend qu'il n'y a en moyenne que 4 tempêtes electromagnétiques d'intensité maximale par cycle solaire de 11 ans, il suffit alors de ne pas être dans l'axe de la tempête comme en juillet 2012.

Les dispositifs à impulsion électromagnétique (IEM ou EMP en anglais)


Comme si la menace des éruptions solaires ne suffisait pas, l'homme s'est doté d'armes ayant les mêmes effets dévastateurs. Une impulsion électromagnétique (IEM), est une émission d'ondes électromagnétiques brève et de très forte amplitude qui peut détruire de nombreux appareils électriques et électroniques et brouiller les télécommunications.  

Le 9 juillet 1962, les États-Unis lancent un missile depuis un atoll situé à environ 1 500 km au sud-ouest d’Hawaï. À la hauteur de 400 km, l’ogive nucléaire de 1,4 mégatonne explose mais l'impulsion électromagnétique générée est bien plus importante que prévue puisque à Hawaï, elle fait sauter des centaines de lampadaires et provoque de nombreuses coupures de téléphone. elle a gravement perturbé les communications radios et aussi endommagé irrémédiablement six satellites.  Les effets d'une IEM dépendent principalement de l'altitude à laquelle la bombe va exploser et de sa puissance. Une bombe qui explose à haute altitude provoque une IEM bien plus étendue qu'une explosion près du sol.

Mais il n'est pas nécessaire d'avoir une bombe nucléaire pour générer un effet IEM, la bombe à micro-ondes est capable de produire une impulsion électromagnétique dans une zone à priori beaucoup plus limitée. En 2000, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le comité des services armés du congrès américain a recruté une petite équipe d'amateurs passionnés d'électronique pour construire une arme IEM, en n'utilisant que des informations et des pièces détachées accessibles au grand public. En un an, l'équipe, a construit deux armes de conceptions différentes: l'une conçue pour tenir dans un carton de livraison d'imprimante, de plus faible puissance, pour agir de l'intérieur du site visé, l'autre conçue pour tenir dans un minibus, plus puissante, pourrait être positionnée à proximité du site visé. Les 2 engins ont été testés avec succès. Sur Internet, Un youtubeur a fait une vidéo pour montrer comment réaliser un mini générateur d'IEM capable de détruire un téléphone portable (expérience déconseillée).


Les dommages qui pourrait être causés en cas d'IEM de grande envergure, soit par une éruption solaire soit par une attaque d'origine humaine serait catastrophique. Chaque année, notre société devient de plus en plus dépendante de la technologie et la consommation d'électricité augmente. Si une arme nucléaire explosait à 400 kilomètres d'altitude au-dessus du centre des États-Unis, le champ de l'IEM impacterait l'ensemble des États-Unis ainsi qu'une partie du Canada et Mexique. Les transformateurs Trés Haute Tension et les système de contrôle et d’acquisition de données en temps réel (utilisés par exemple dans les centrales nucléaires) sont trés vulnérables à l'IEM, mais ce ne sont pas les seuls:     
 - Le réseau électrique, avec ses transformateurs ses centrales et des milliers de kilomètres de lignes électriques, est l'infrastructure la plus vulnérable aux IEM, mais c'est aussi la clé de voûte de toutes les infrastructures modernes.
 - Le transport est essentiel pour l'acheminement des biens et des services. Camions, trains, navires et avions sont aujourd'hui bourrés d'électroniques et donc vulnérables. Les systèmes de navigation et de contrôle du trafic tant routier, que ferroviaire, maritime et aérien dépendent de systèmes électroniques. La production et la distribution de gaz ou de produit pétroliers ne peuvent pas fonctionner sans électricité.
 - l'informatique et les communications sont essentiels pour le fonctionnement de notre société, mais les ordinateurs, les téléphones, la radio, les satellites et la télévision sont tous directement vulnérable aux IEM.
 - Les banques et les marchés financiers ne peuvent plus fonctionner sans informatique, ni communications. L'argent liquide pourrait manquer puisque les cartes bancaires ne fonctionneraient plus et l'économie électronique moderne devrait se transformer en une économie basée sur le troc.
 - La nourriture pourrait également manquer car l'infrastructure nécessaire pour la production, la livraison et le stockage des aliments, dépend d'un réseau complexe de technologies, allant des machines agricoles aux transports et entrepots frigorifiques.
 - L'eau potable qui est encore plus importante que la nourriture, nécessite de l'électricité pour son traitement mais aussi sa distribution. Sans électricité, plus d'eau courante, mais aussi plus de traitement des eaux usées et donc une pollution de nombreuses sources d'eau naturelles.
-  Les services d'urgence tels que la police, les pompiers et les hôpitaux seraient rapidement débordés car sans moyen d'agir (pas de communication, plus d'électricité, plus d'essence, plus d'eau..) et des conditions anarchiques pourraient émerger rapidement (pillages, violences,...)

Une grande partie des informations ci-dessus sont issues d'un rapport du comité sur la sécurité intérieure au congrés américain du  8 mai 2014, ce n'est donc malheureusement pas une théorie survivaliste.  


 

Zone 30

Limitation 30km/h et zone 30

 

Une limitation de vitesse à 30 km/h tout le monde sait ce que c’est, alors quelle différence avec une zone 30 ?

Une zone 30, c’est une zone où la vitesse est limitée à 30 km/h mais la différence c’est que les cyclistes peuvent emprunter toutes les voies dans les 2 sens sans nécessité de marquage au sol.

Art R. 110-2 du Code de la route

Zone 30 , section ou ensemble de sections de voies constituant une zone affectée à la circulation de tous les usagers. Dans cette zone, la vitesse des véhicules est limitée à 30 km/h.

Toutes les chaussées sont à double sens pour les cyclistes, sauf dispositions différentes prises par l’autorité investie du pouvoir de police. Les entrées et sorties de cette zone sont annoncées

par une signalisation et l’ensemble de la zone est aménagé de façon cohérente avec la limitation de vitesse applicable.

Comment reconnaît-on une zone 30 ? soit par un marquage au sol « zone 30 », soit si la zone concerne toute l’agglomération par ce panneau en entrée d’agglomération :

Aujourd’hui, les grandes métropoles passent les unes après les autres à une vitesse limitée à 30 km/h au lieu des 50 km/h habituels.

Cette réduction de la vitesse autorisée a plusieurs objectifs :

- Diminuer le risque d’accidents :

La distance d’arrêt d’un véhicule est de 13 mètres à 30 km/h contre 26 mètres à 50 km/h

- Protéger les usagers vulnérables (piétons, cyclistes) :

À 50 km/h le risque de mortalité en cas de choc pour un piéton est de 60 % alors qu’à 30 km/h il n’est que de 15 %.

- Encourager la multi-modalité et fluidifier le trafic routier :

Apaisement du trafic, et conduire à un meilleur partage entre les différents modes de déplacement (marche, vélo, voiture et transports en commun),

- Diminuer la pollution de l’air et la pollution sonore dans le centre-ville.

En allant moins vite les véhicules polluent moins et font moins de bruit.

Mais concrètement ….

Concernant les risques d’accidents et la protection des usagers vulnérables, les chiffres ci-dessus sont imparables. Mais voilà…. Avec des vélos qui arrivent en sens interdit et des piétons qui traversent n’importent où, alors que l’automobiliste à les yeux rivés sur son compteur de vitesse pour ne pas dépasser la limitation de vitesse, je ne suis pas sûr que le nombre d’accidents diminue.

En effet, la cohabitation avec des cyclistes autorisés à circuler à contre sens sur des voies étroites à sens unique était déjà quelques fois dangereuse malgré la matérialisation de la voie cyclable au sol, qu’en sera-t-il sans cette matérialisation? Sans parler des carrefours avec un sens unique où l’automobiliste a ses habitudes et ne regarde que le sens habituel de circulation du sens unique.

Concernant les piétons, rappelons qu’un piéton manifestant l’intention de traverser sur un passage pour piétons ou en l’absence de ce dernier est prioritaire, à l’exception des traversées dans les 50 m de part et d’autre du passage piéton où le piéton est en infraction. Donc normalement rien de nouveau si ce n’est que le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) préconise de supprimer les passages piétons dans les zones 30 (https://www.au5v.fr/IMG/pdf/fi02217pama16marquagezone30.pdf) afin d’annihiler la règle des 50 m. Alors qu’est-ce que la manifestation de l’intention de traverser ? c’est être au bord du trottoir prêt à traverser ou c’est l’action de traverser sans même regarder puisque j’ai priorité ? De toute façon notre automobiliste a les yeux rivés sur son compteur…

Je ne parle pas de la mise en place avec les gens respectueux de la limitations de vitesse et ceux qui n’ont pas vu ou pas voulu voir et qui doublent dangereusement excédé par cette voiture qui n’avance pas !

Concernant la fluidité du trafic, si on parle d’un réseau de rues style centre ville, avec des feux, des priorités, etc. la limitation de vitesse va atténuer l’effet d’accordéon avec ses accélérations et ses freinages. Par contre si on est sur dans des rues avec des portions importantes sans feux ni priorités que c’est long à 30 km/h….

Concernant la pollution de l’air et sonore, la situation est loin d’être claire. Selon une étude du Cerema, les voitures émettent 18,9% de plus d'émissions de dioxyde de carbone à 30 km/h qu'à 50 km/h en vitesse constante, car les moteurs sont conçus pour fonctionner de manière optimale entre 50 et 80km/h. C'est à cette allure qu'ils polluent le moins. Mais on parle de vitesse constante, alors qu’en ville, la circulation impose, généralement, des accélérations et des freinages répétés. Concernant la pollution sonore, je pense que la différence ne peut provenir que de la suppression des bruits d’accélération et de changement de régime.

Par contre, dans des rues avec des portions importantes sans feux ni priorités où la vitesse reste constante, là on a bien un surplus de pollution et aussi des nuisances sonores car pour ne pas dépasser le 30 km/h on se retrouve en seconde au régime moteur pour passer en troisième que l’on ne passe pas car sinon adieu les 30 km/h et bonjour la contravention….

 

Et en plus de la consommation de carburant explose avec une différence de presque 2l/100km.

Pour résumé, on peut se demander si le véritable objectif n’est pas d’interdire les centres villes au automobiles mais si tel est le cas il faudrait auparavant mettre en place des infrastructures permettant aux gens de circuler, parking relais, transports en commun renforcés et qui sont aujourd’hui bien insuffisantes….

De plus, les ZFE (Zone à Faible Emissions) vont dans le même sens puisque, par exemple, au 01/01/2021 on répertoriait 658671 véhicules avec une vignette Crit’Air dans la métropole de Lyon, dont 69 % ne pourront plus circuler le 01/01/2026 sachant que dans ces 69 % il y a 1,22 % de véhicules avec une vignette Crit’Air 5, la plus mauvaise qui ne sert à rien et que certainement beaucoup d’automobilistes n’ont pas commandée diminuant ainsi la réalité des chiffres.

Enfin, toujours dans la métropole de Lyon, il est prévu de supprimer 1700 place de parking, la moitié de ces places seraient réservées pour les véhicules électriques et l’autopartage, et l’autre moitié serait réservée aux vélos….

Donc faut-il encore investir dans une voiture aujourd’hui ? Même les électriques posent le problème de la recharge avec ces menaces qui pèsent sur la distribution d’électricité.

Moi, je vous le dis la solution elle est là!

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